La Vénus, 2020, plâtre, enduits, fibre de verre, fibre végétal, acier, dorure, 153 x 61 x 60 cm
Trois corps enlacés fusionnent pour ne former plus qu’un. Ces figures, tournées vers l’intérieur, semblent fuir leur environnement dans une quête introspective. L’absence de têtes, transforme les personnages en un réceptacle d’où jaillit une lueur. L’œuvre est une interprétation de ce qui pourrait être une représentation de Vénus. La déesse a laissé place à des courbes abstraites rappelant le coquillage, ainsi elle n’émerge pas de la nature, mais semble au contraire y retourner. L’allégorie de la beauté n’est donc plus représentée comme un corps charnel et subjectif. En se libérant de sa tête Vénus trouve le moyen de revenir au monde. 

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